26/02/2017
De Céreste à René Char
De Céreste à René Char
Passé d'un paysage où a traîné le sang
en celui de ce jour barbouillé qui s'écoule
du nébuleux instinct l'ineffable roucoule
sous une ombre discrète au souvenir du rang
Je remonte à jadis tout longeant la venelle
la pierre frémissante, un roc toujours debout
du pilier résistant pour Céreste un atout
le refuge sans mise en sa robe actuelle
Bien triste destinée, on la lui offre ici
l'étoile est sans fortune où silences des hères
ont figé leur haleine aux maquis en jachères
faits champs de liberté pour broutards du pays
Capitaine Alexandre, aède de Provence
hors la vision du lieu Hypnos en grand sommeil
rêvasse l'espérance attestée au soleil
d'un triomphe à ton los chanté en résidence.
GH.Artal (fév.2017)
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