19/05/2017
La retraite
21/04/2013
De ma longue misère
Corbeau, messager de la séparation, ne nous annonceras-tu pas le retour de l'absent ?
De ma longue misère
Si aux ordres du cœur ma mémoire se tient
J'ai un souffle de mal, le verbe qui s'écroule
En ce monde bien gris l'homme fait se souvient
Ces jours de triste action à voir fondre la foule
Au long de mon rêve s'illustrent les clichés
Un report en arrière et retrouver leurs charmes
De vivre les parcours de mes pieds retranchés
Toi à qui j'ai recours tu dois coucher les armes
La trace de mes pas rendrait le sol amer
Je médite un retour qu'il ne souffre l'injure
L''amertume subit m'a fait vivre un enfer
Les cris de vos courroux rouvriraient la blessure
Et les pleurs de mes yeux ils sont de sang ami
Des larmes à l'exil et pleines de tristesse
Suis réduit à distance en terre du banni
Bien loin du chaud pays celui de ma confesse.
Artal (avril 2013)
16:55 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : misère, exil, armes, amer, tristesse, artal